Morwenna
Il paraît que "Diamonds are a girl's best friend", d'après Marilyn Monroe et plus récemment, Nicole Kidman dans cette chanson du film "Moulin Rouge!".

Maybe.

Je dirais que le shopping, lui aussi, pourrait décrocher le haut du podium - chez une fille bien dans ses boots, s'entend, sinon, crise de larmes devant ces foutus miroirs assurées.

La preuve en image :


Oui oui, ceci est bien le résultat de quelques heures à Marques avenue... Ben oui, quoi, il faut bien s'équiper un peu pour affronter le climat anglais (z'avez qu'à jeter un oeil à la météo affichée à droite de ce message pour avoir un aperçu du programme... Ahem.).

Par le jour le plus caniculaire de l'année, donc, me voilà partie regarnir un peu ma garde-robe de vêtement d'hiver. Cocasse.
T-shirts, pulls, veste, jupe, tunique, baskets... Morwenna est bien contente de ses achats, bien nécessaires au demeurant (et cela sans ironie, pour une fois.)

Girly attitud', certes. Faut dire qu'hier, c'était nettement moins amusant. Le futur changement de forfait notamment - 6h par mois, pour une consommation moyenne de 12h, enjoy ! Ce blog va être utile, finalement...

Pensées (à l'ombre) d'une jeune fille en sueur.


Morwenna
Morwenna est soulagée, et a retrouvé le sourire. Ca bouge. Enfin.
Non mais vous rendez-vous compte : deux, je dis bien DEUX e-mails d'Oxford dans la même journée !
[J'y pense... pas étonnant qu'il ait plu ce soir !]



Je vous tiens donc au courant des dernières péripéties mailesques.

Ce matin, je regarde sans trop y croire ma boîte mail "officielle" [oui, car j'ai un certain nombre de boîte mail, ce qui fait bien rire certains...]. Et. Que vois-je ? Une réponse d'Oxford !

Ils m'informent donc que leurs fameux Welcome packs devraient être envoyés durant le mois, et que si je n'ai rien reçu d'ici la semaine prochaine, je dois les appeler (oui, oui, "fin du mois" et "semaine prochaine", c'est étrange, mais on est plus à une étrangeté près avec ces chers Rosbeefs je crois...).
Ils me donnent également l'adresse mail de la responsable des familles d'accueil (adresse qui différe de celle figurant sur le précédante lettre, mais passons...).

Ni une ni deux, je ré-envoie un mail à cette nouvelle adresse. Il était 12h et des poussières.
A 18h, surprise surprise : madame la Student accommodation adviser m'a déjà répondu, et a joint à son mail toute la paperasse nécessaire pour être accueillie par une famille.

L'aventure semble belle et bien commencer. Ca y est.
Dès demain, je peux agir. Me renseigner pour un forfait téléphonique, contacter la banque, la sécu, tout ça. Acheter des fringues adaptées, aussi - 5 t-shirts et 2 pulls, ça risque d'être quelque peu insuffisant...


Je ne réalise pas vraiment ; exitation et peur s'agitent.
Je ne veux pas lâcher vos mains...
Il le faudra, pourtant.


Pensées émues.
Morwenna
Et. Qui sait attendre longteeeeemps, parfois !

Bref. Avant toute chose :
Merci à toutes et à tous pour votre soutien, votre compréhension, votre présence.
Elle vous aime fort, la tite Morwenna ! <3

Stop au guimauve-time, sinon je vais finir par verser ma p'tite larme et cet article ne sera jamais fini...

Oxford, donc.
Je crois que c'est bien la première fois que j'apprécie d'être réveillée en fanfare (oui, bon, c'était 9h30, mais quand même).
Un bruit dans la chambre. Je me tourne, je tente d'ouvrir un oeil.
Ma mère. Une enveloppe dans la main (du moins, c'est ainsi que mon cerveau brumeux a interprété, à raison, l'objet rectangulaire blanchâtre que mes yeux peinaient à voir).

Et. Là. Fiat lux et facta est lux.
Hallelujah! Il est là le divin courrier, jouez hautbois, résonnez musettes...!

Oxford s'est manifesté. Amen.

Ma candidature s'est donc avérée "successful"; Welcome in Oxford and see you in September !
Soit.

Contente, Morwenna ?
Oh que oui.

Mais. Les Anglais restent fidèles à eux-même, car...
See you in september, c'bien mignon, hein, mais WHEN in September ? J'me pointe le 1er et j'attends ?
Suis censée recevoir un "Welcome Pack" contenant tout les détails, et plus encore, during the summer. Certes. Sauf que le summer, ben dans 15 jours, a plus, a tout parti !

Alors, que fait Morwenna ?
Elle téléphone ! Gaston devait être dans la place, personne ne répond.
Le mail prend le relais...
20h, oh, une réponse d'Oxford. Dis donc, ils ont fait vite, m'exclamais-je !
J'aurais du me taire.

En exclusivité, je vous livre leur réponse :
"Thank you for contacting OCVC. We are currently experiencing very high volumes of email. We will aim to respond within 2 working days and apologise should this take slightly longer.
Kind regards
OCVC Enquiries Team"


No comment.

M'enfin, je suis bien n'happy quand même.


Pensées soulagées.
Morwenna
Grr...

Mademoiselle Morwenna oscille sur un fil.



Bonheur et peur se mêlent.


Larmes de joie, d'appréhension.

Enervement.

Tendresse indicible.

Et. Toujours. L'attente.

... Thanks to be there, dears.


Pensées à fleur de peau.

Morwenna



Toujours. Rien.

La boîte aux lettres ne contient toujours pas le courrier tant attendu - heureusement qu'elle livre parfois une pépite inattendue, une carte postale qui donne le sourire.

On me demande "Alors, Oxford ?"
Alors ? Rien.
(à par la pluie. Oxford m'enverrait-il son climat avant sa lettre ?!)

Toujours. Rien.
Still.
Immer.
Semper.

Zen, restons zen, comme dirait l'autre.

En attendant...
Je savoure [enfin, j'essaye] chaque instant passé en votre compagnie, my dears, moments virtuels ou en face à face. J'engrange des souvenirs.
Echange de rires, de mots.
Photos que j'enregistre dans ma tête [puisque la-dite tête ne fonctionne pas pour ce qui est de me rappeler d'emporter Richard - alias mon appareil photo].
Baisers volés, donnés. Caresses, mains tenues.

... Etincelles de bonheur qui me réchaufferont dans le brouillard oxfordien.


"Tu me regardes quand je dors, quand je ris, quand je parle, quand je suis devant la télé, tu me regardes tout le temps...", m'a-t-il dit.
Oui. C'est vrai. Je le regarde, je vous regarde.

Je tente d'immortaliser les petits détails que j'aime ; ces rides aux coins de ses yeux quand il rit et chaque parcelle de sa peau, sa façon de prononcer mon prénom, son rire ; la façon dont elle sourit quand elle me regarde et ses expressions qui n'appartiennent qu'à elle ; le son de sa voix quand il parle espagnol, son humour, sa tendresse ; ses yeux bleus qui brillent, ses fous rires, la façon dont elle boit son café avec sa cigarette ; et tant d'autres instants précieux, tant de petits bouts de vous qui vont me manquer...

J'ai peur, un peu.
Lasse d'attendre, aussi.

J'aimerais être fixée pour mieux savourer sans arrières pensées.


Pensées mi-figue mi-raisin.
*Camus.
Morwenna
A qui la faute ?

... L'administration anglaise, qui semble battre nostre administration (faut le faire !) ?

... La poste (pas besoin de commenter... Au pire, Dany Boon vous l'expliquera très bien, rendez-vous sur nostre ami Tutube.com) ?

... Ou. Le climat anglais qui a rendu mon adresse illisible, maybe ?
[NB : penser à investir dans des feutres waterproof pour mon courrier l'an prochain. On sait jamais...]


Quoi qu'il en soit, toujours rien dans la boîte aux lettres... Oxford semble oublier qu'un départ à l'étranger nécessite un certain nombre de démarches administratives (ahem), de paperasse, et tutti quanti. On va rire !

Du coup, Morwenna a repris son courage à deux mains - puis plus qu'à une main, car l'autre tenait le téléphone. 0044XXXXXXXXXX. Et c'est parti pour 1/4 d'heure de Reverso in live, sauf que mon traducteur mental avait pas mal de beugues.

Enfin, à grand renfort de "Can you repeat please", Morwenna a compris (ou cru comprendre) qu'une letter avait été envoyée le 27 Juillet, et qu'une deuxième (et pas une "seconde", à ce train là, l'en faudra bien une troisième...) suivra.

Pfiou. On y croit.
(ou pas, d'ailleurs...)


Alors. En attendant, avec son darling, on s'occupe comme on peut.
La preuve ci-dessous (pour éviter que les esprits mal placés ne s'imaginent des choses...) :



Prions pour que cette lettre arrive plus que shortly, sinon ça risque de devenir VRAIMENT ridicule.



Pensées a little bit stressed.
Morwenna
Hi dears !

First message... et première lassitude ^^. [Ca commence bien !]

Je suis en train de me dire qu'un lexique foggies-froggies serait utile aux néophytes.
Ainsi il faut se méfier de certains termes qu'on croit connaître. Je vous le dis donc haut et fort : méfiez-vous des faux-amis !

Je pense au terme shortly. Non non, cela ne veut pas dire bientôt, sous peu. Au contraire...







Point de réthorique. Un exemple sera peut-être plus parlant [de bons exemples bien choisis sont toujours bien vus, j'ai au moins retenu ça de l'hypokhâgne. Encore faut-il avoir des exemples en réserve, mais ça, c'est une autre histoire...].

Exemple, donc. Si un Anglais vous écrit : "We will shortly contact you", ça ne veut pas dire "Vous aurez rapidement de nos nouvelles, pour savoir si, oui ou merde, vous êtez admise à Oxford, et quand il faudra ramenez vos fesses en Angleterre". Non non.
Ca veut dire "Nous somme mi-Juin. Peut-être que mi-Août vous recevrez un courrier...".

Un autre exemple, allez, soyons fous. Si, enfin, après avoir vaincu l'appréhension du contact téléphonique, vous vous êtes décidés à téléphoner et que l'on vous a dit que vous recevrez "shortly a letter", ça veut dire "D'ici une dizaine de jours, vous pourrez commencer à guetter votre boîte aux lettres".

L'art de la nuance, toujours...

Et. L'attente, toujours...

Je sens que ça va être folklo !


Pensées impatientées.