Morwenna

Juste un petit billet pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de Noël... Qu'elles vous apportent joie et tendresse!


De mon côté, je ne vais pas tarder à filer au "ravalement de façade" (comprendre: phase maquillage). Avec une rage de dent (oui, je suis une fille qui à le sens du timing), c'pas du luxe (Hamtaro, c'est moi!).
A part cet incident de parcours, Morwenna va bien. Je me laisse bercer par les fêtes et l'amour de mes proches; je tente de parer l'inévitable tristesse, l'inévitable nostalgie, de tendresse et de sourires... Et, ma foi, je ne m'en sors pas trop mal!


Pensées odeur sapin.
Morwenna
Morwenna fait ses valises.
La période des fêtes approche, et avec elle, le retour en France.

Impatience.

Des coeurs rouge amour,
des coeurs bleu tendresse vont parsemer mon ciel gris hiver...


Des coeurs à conserver soigneusement pour, plus tard, réchauffer le brouillard de Janvier...



Morwenna
... la Chick-Litt.


On me demande souvent si je lis encore, and, by the way, ce que je lis. C'est que question qui revient assez régulièrement.


Alors, oui, je lis. Comment faire autrement? Ne pas avoir ma dose de lecture quotidienne serait une terrible pénitence pour moi.


La preuve en image:



Quand on n'a pas d'étagère, on entrepose sur le rebord de la fenêtre... La 2ème pile en partant de la gauche (oui oui, celle qui penche dangereusement) est composée de DVDs. Tout n'est pas là - certains livres sont déjà de retour en France, d'autres dans ma valises prêts à être rapportés, d'autres encore se trouvent chez ma coloc'. Oui, ça fait peur - surtout quand on pense qu'il va falloir que tout ça reparte en France. Non, je ne suis pas inconsciente. 'fin, presque.



Que lis-je, donc.
Bon, j'avoue que pour le moment je n'ai pas vraiment favorisé la belle prose bien littéraire. Pour la bonne et simple raison que je lis essentiellement en anglais, donc lire du XIXème dans le texte, ben c'est pas encore de mon niveau. Et puis. Surtout envie de lecture réconfortante, cocooning; d'histoires tendres et drôles; de romans "chocolat chaud", qui réchauffent le coeur...



(on fait les montages qu'on peut, hein...)



J'ai donc opté pour des lectures plutôt romantiques, vous l'aurez deviné. C'est ce qu'on appelle communément de la "chick-litt" (ou "littérature pour poulettes" - charmant, n'est-ce-pas?). "Bridget Jones" et sa comparse "L'Accro du Shopping" en son des bons exemples, ou encore "Le Diable s'habille en Prada".
Le schéma habituel de ce genre de lecture se résume en quelque ligne: nous avons souvent affaire à une citadine, trentenaire, célibataire, et à la recherche de l'amour avec un grand A. La mode est un topos récurrent, aussi.

Bon. Voilà pour les pitches de bases. Heureusement, il y a des romans qui sortent du lots, et réussisse à surprendre (même si tout est souvent bien qui finit bien, ouf, pas de mauvaise surprise à ce niveau là pour nos p'tit coeurs sensibles). J'ai l'impression que le marché anglo-saxons est beaucoup plus approvisionné à ce niveau là que le marché français, et j'ai pu trouvé des lectures fort plaisantes, finalement.


Ainsi, si vous avez envie d'un bon roman "doudou", voici ce que je peux vous proposer.

Where Rainbows end (La Vie est un arc-en-ciel) de Cecilia Ahern.
Un roman épistolaire par l'auteur de PS: I Love You qui se dévore à toute vitesse. C'est frais, drôle, et prenant, les personnages sont attachants et l'histoire riche en rebondissements.
Thanks for the memories, du même auteur, est également agréable à lire.


A Vintage Affaire (Un Amour Vintage) d'Isabel Wolff.
Un coup de coeur. On pense trouver une simple histoire de vêtements et d'amour - l'héroïne est une jeune femme célibatire (non?!) qui décide d'ouvrir sa propre boutique de vêtements vintage. Or, l'intrigue est plus profonde que ça. J'ai été émue et amusée, j'ai rêvé en tentant d'imaginer les merveilleuses robes décrites. La passion qui anime l'héroïne est contagieuse (même si j'étais déjà atteinte, comme vous avez déjà pu le constater), et des sujets sensibles sont abordés avec tacts, tel le travail de deuil.
Une belle lecture.


J'ai également découvert d'autres auteurs fort sympathiques, mais qui à ma connaissance ne sont pas encore traduits en français.

Si vous lisez l'anglais, je vous conseille ainsi de vous procurer les romans de Katie Fforde ou de Melissa Nathan.
La première écrit des romans faciles à lire, soupoudrés d'humour british, aux intrigues qui nous prennent vite dans leur filets - et s'oublient assez vite, mais tant pis. Ce sont des petits macarons à déguster sans scrupules.
La deuxième nous a livré le même style de livres, mais avec en plus des adaptations modernes des romans de Jane Austen assez savoureuses.


Dans un tout autre registre, j'ai pu aussi lire et étudier The Cement Garden (Le Jardin de Ciment) de Ian McEwan. Un roman étrange, à l'atmosphère "gloomy", noire. Un récit initiatique qui ne laisse pas indifférent, et traite de sujets difficiles (l'adolescent, la morts des parents, les relations frères-soeurs ambiguës) sur un ton neutre qui peut surprendre... Je n'arrive toujours pas à dire si j'ai adoré ou détesté.


Sur cette notre plus longue que prévu, je vous laisse avec des pensées tendres.
Bonne semaine!
Morwenna

Un petit billet avant de se remettre aux révisions...

L'Angleterre aime Noël. L'Angleterre aime aussi les cartes postales. Même en période "hors-fêtes", il est possible de trouver LA carte; le choix est vaste, il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions.

Je vous laisse donc imaginer ce que ça donner à Noël...

Ben ça donne ça, en fait:



ou encore ça:


Des rayons entiers de cartes de Noël, rangées par destinataires. Tout le monde a droit à SA carte; par exemple, si on veut écrire à son frère, on peut choisir d'écrire à son frère tout court, mais aussi à son frère et sa fiancée, son frère et sa petite amie, son frère et sa femme, son "presque-frère", son demi-frère... Vous trouverez le même choix pour la soeur, ou encore des cartes pour votre père, votre mère (et les deux ensembles, ainsi que beau-père/belle-mère), vos neveux/nièces, oncles/tantes, mari/petit copain/fiancé et les équivalences féminines... Et j'en ai certainement oublié. C'est juste ahurissant!
Il y en a même de la part du chien ou du chat:


De quoi passer des heures à chercher the carte qui fera plaisir...
J'aime! =)
Pensées du pays du brouillard.



Morwenna
London, London...
Je me rends compte que je ne sais comment résumer ce week-end passé dans la capitale anglaise... Londres, mélange d'ancien et de nouveau, mélange de cultures... Pétillante de vie, grouillante de monde, et en même temps, pleine d'un charme suranné. Londres, qu'on ne peut connaître en 2 jours, qui m'a donnée l'envie d'y retourner. D'errer dans les petites rues, me perdre dans China Town ou Soho, flâner dans un parc, passer des heures dans un musée, rêver dans un café...
Londres, dont voici quelques photos, encore.
Portobello Road, rue où se déploient à perte de vue des antiquaires... et des touristes. C'est un lot, l'un avec l'autre, à prendre ou à laisser. Cela donne un endroit sympathique mais où il faut être trèèèès patient!

Londres, le paradis du vintage.
"Retro Clothing" à Notting Hill, "Beyond Retro" à Great Malborough Road; 2 boutiques hallucinantes qui ont enchantées mon week-end... Avec pour résultat, deux robes et une paire d'escarpin.


Trafalgar Square... Puis Picadilly, Regent Street, Oxford Street... Des lieux emblématiques où il fait bon s'arrêter quelques instants pour observer la vie qui enfle dans la ville.



Rossetti, mon amour. En direct du Tate Britain museum, où j'ai pu admirer des oeuvres de mes amis les Pré-raphaélites.
... ah les musées de Londres! Le magnifique Tate Britain - les Pré-raphaélites et Turner. La National Portrait Gallery et son tableau des soeurs Brontë... et Dickens, Wilkie Collins, la reine Victoria. La National Gallery, et sa superbe collection d'oeuvres impressionistes et de peintres hollandais (ô Vermeer, ô Rembrandt!)...




Oxford Street... Des magasins à n'en plus finir. Du monde, aussi. Il faut se laisser porter par la foule, regarder les décorations de Noël, les sublimes vitrines, se laisser griser par l'ambiance, l'air frais qui claque, le bruit de la ville...



A quand la prochaine escapade à Londres ?!



Morwenna



Hier soir, Morwenna est revenue à la fois enchantée et fatiguée de son expédition londonienne...
Tant de choses à voir en si peu de temps! C'était formidable et exténuant...
En attendant un billet un peu plus développé, je vous livre quelques clichés pris au cours de ce week-end.
Un Starbucks pour démarrer le Samedi... Du shopping vintage... Une cabine rouge près du Tate Britain Musem... Les décorations de Noël au dessus d'Oxford Street...
... Morwenna a des images plein la tête (et des courbatures, aussi).




(cliquez sur les photos pour les voir en plus grandes)

Morwenna

Les soirées d'hiver sont longues en Angleterre. A 16h, il fait nuit, alors le temps semble s'écouler douuuuucement. Du coup, rien ne vaut un bon film accompagné d'une tasse de thé.


Ma culture cinématographique n'est pas très étendue, mais je crois que ce séjour anglais va lui faire connaître un envol remarquable. J'ai toujours aimé les films assez particuliers, et étais depuis longtemps plutôt sélective sur le choix de mes programmes. Cependant, mon intérêt pour le cinéma a véritablement commencé au printemps dernier, je crois. J'avais besoin de m'occuper l'esprit, à cette époque, et regarder un bon (et souvent vieux) film en compagnie de ma maman fit partie des activités "redécouvrons-les-plaisirs-de-la-vie". Ca semble un peu grandiloquent écrit comme ça, mais. C'est vérité vraie, chers lecteurs.
J'ai fait de belles découvertes à ce moment. Audrey Hepburn, surtout. Une amie m'avait montré "Breakfast at Tiffany's" un peu avant, mais c'est vraiment au printemps que la belle Audrey a rejoint Marie-Antoinette - on a les idoles qu'on peut, écoutez. Avec elle, j'ai re-découvert Cary Grant, grâce au film "Charade", et Humphrey Bogart, avec "Sabrina".
Puis l'été est arrivé, l'amour, les vacances, les préparatifs pour l'Angleterre. Manque de temps.

Mais. Le "mal" était fait... J'avais découvert, une autre façon de concevoir le cinéma. Avec des personnages savoureux, des intrigues passionnantes, des acteurs au charisme fou. J'aime ces films qui prennent leur temps, qui laissent place au silence, aux regards, à la musique.

Les longues soirées anglaises ont fait le reste...
Je me découvre une véritable passion pour ces vieux films sublimes. Vous me direz, j'ai toujours aimé ce qui était un peu vieux. J'adore les livres de seconde main, leur odeur, leur touché; j'aime flâner dans une brocante, dans un dépôt-vente; les veilles dentelles, les vêtements vintage, les objets du passé... Je crois que plus c'est poussiéreux, plus j'aime. Il y a une certaine magie derrière tout ça, ce sont des objets qui ont du cachet, et. Une histoire, un mystère...
Aimer les vieux films s'inscrit donc dans cette logique, finalement...

Les soirées se succèdent, et les coups de coeurs aussi... Petit aperçu de mes plus marquantes découvertes.


Audrey Hepburn reste The star. Quelques soient les films, elle m'enchante par sa grâce, son regard hypnothique, et surtout, son talent. J'ai pu la voir dans des films de genre très différents, et à chaque fois, c'était un régal. Comédie - Paris when it sizzles; How to steal a million - ou drame psychologique - The Nun's story, The Children's Hour -, elle habite le personnage...


Je découvre également d'autres petits bijoux.

Par exemple, The Ghost and Mrs Muir. Une maison près de la mer, hantée par le fantôme de l'ancien propriétaire, un capitaine de marine. Une jeune veuve obstinée, qui décide de louer malgré tout cette maison. Une histoire d'amour improbable...
Le pitch ne rend pas grand chose résumé ainsi, mais ce film est simplement magnifique, porté par une Gene Tierney sublime et un Rex Harrison charismatique.
Du coup, je me suis embarquée dans une découverte des films avec Gene Tierney. Laura est un excellent moment de suspense, plein de multiples rebondissements. Leave her to heaven est glaçant, passionnant, mémorable.



Il y a Ingrid Bergman, aussi. Je l'avais connue dans Casablanca, je l'ai retrouvé dans Anastasia, avec le merveilleux Yul Bryner. Vous avez vu et aimé le dessin animé? Ne passez pas à côté de ce film!
Autre petit bijou de rire et d'émotion: An Affair to remember (Elle et Lui en français), avec Cary Grant et Deborah Kerr.



Ce sont des films dont il ne faut pas trop parler avant. Pas trop lire les résumés. Simplement mettre le DVD en route et se laisser porter par les images, embarquer par l'histoire, charmer par les dialogues... et les acteurs ;-).


Ce week-end, virée à Londres... Je sens que je vais rentrer avec quelques DVDs dans mon sac...




Pensées en noir & blanc.

Morwenna
Internet a encore fait des siennes (c'est un fait désormais établi que j'ai la poisse avec tout ce qui à trait à la technologie), j'ai donc pris du retard sur le retard question blog. Mes plus plates excuses, mes chers lecteurs!

Avant d'oublier, je vais commencer par un petit billet "photos", afin de vous présenter un peu mon nouveau cocon. Il y a encore quelques détails à travailler, je pense, pour rendre tout ça plus cosy, mais sinon je m'y sens bien. J'ai commencé à me procurer quelques bougies parfumées, de l'encens, un bouquet de fleurs - de suite, c'est plus chaleureux *sourire*. Ca manque de plaid, de napperons, de coussins... Mais. Ce ne sont pas des objets très simples à transporter, alors... On verra!
Je découvre la colocation aussi. C'est fort agréable de ne pas être dans une maison vide, mais en même temps d'avoir une certaine indépendance et de l'espace, des pièces à vivre autre que sa petite chambre. Très sympathique aussi de pouvoir discuter autour d'une tasse de thé, de regarder des DVDs en bonne compagnie et découvrir ainsi de vrais petits bijoux du passé, de faire connaissance avec une nouvelle coloc et pratiquer ainsi son anglais.
Bien sûr, j'ai aussi besoin de prendre l'air, parfois. D'être un peu seule, de respirer, car je reste quelqu'un qui a besoin de son espace personel et de ses moments de solitude.
Je continue de me découvrir, je crois. La colocation, le fait d'être loin, de devoir se débrouiller seule. Tout ça. Ce sont des élèments qui permettre de mieux se connaître. Je commence à vraiment savoir ce dont j'ai besoin pour être épanouie, mes limites et mes forces.
Du positif, donc, malgré le manque, et les doutes, et les peurs.
Bref. Place à la visite de ma nouvelle maison (photos vieillies grâce à Rollip).


Le rez-de-chaussé.

L'entrée - l'escalier mène aux chambres et aux salles de bain. La pièce en face est la cuisine.


La cuisine

Le living-room (pièce à vivre, salon, appelez cette pièce comme vous voudrez!)


Living-room, suite.


L'étage.
(ou plutôt: ma chambre. Je vous épargne salles de bain et WC...)

Sur l'étagère au dessus du radiateur, vous pouvez admirez une tour de livres digne de Pise, et une pile de DVDs.
(Les autres bouquins sont soit chez ma colocs, soit dans un sac au pied du lit. Ahem)


Bougie, tableau en liège recouvert de cartes & petits mots, dico & livres, parfums et une tasse de thé... Mes essentiels!

Et voilà pour ce petit tour du propriétaire!
Je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à très bientôt...si Internet fonctionne ;-)
Pensées à l'Earl Grey.