Morwenna
En fait, mon absence de la blogosphère aura été de courte durée...

Mes proches ont un peu ronchonné, et j'avoue que ce moyen d'expression me manque déjà un peu.

Du coup, Morwenna fait son come-back ici:

L'aspect du blog est vraiment provisoire, j'aménagerai tout ça quand j'aurais le temps.... Un blog et un appart' à aménager et rendre cosy, Morwenna va se préparer ses cocons ;-)

A bientôt!

Morwenna
Ça y est.
La chambre est récurée, les valises sont (presque) bouclées. Les adieux sont faits.
Ma chambre est nue et désolée, avec ses murs blancs et plus aucune pile de livres.

Malgré tout cela, je ne réalise pas vraiment que c'est la fin. Le dernier jour. Je ne trouve même pas les mots pour écrire cet article... Je suis partagée entre joie et tristesse, et rien ne semble vraiment réel. Je pense que la pleine réalisation ne se fera que quand je serai chez moi, que je déballerai mes valises, reverrai ceux qui me sont chers, commencerai à m'installer dans mon futur-nouveau logement. Quand je commencerai à parler d'Oxford au passé.

Une aventure se termine, une autre va se mettre en place. En attendant, place à une période de transition; un temps pour faire "le deuil" de l'Angleterre, retrouver mes repères humains et géographiques et me préparer à un nouvel univers (ainsi que ranger tout ce que j'ai accumulé au fil de l'année...! Hum hum. Y a du job!).
L'été va être intense!

Je profite de ce billet pour aborder la question de ce blog. Je ne pense pas le continuer à mon retour en France. Je n'en vois pas l'intérêt; cette interface me servait de lien avec vous, de journal de bord. Il commence et s'achève avec mon expérience anglaise. La question est donc: vais-je ouvrir un nouveau blog? Sincèrement, je ne sais pas. Je ne pense pas. Je doute que mon quotidien soit réellement intéressant l'an prochain (si tant est qu'il l'ait été cette année!) et mérite qu'on s'y attarde plus que ça.

On verra bien!

Je retourne à ma valise. Merci de m'avoir lue et soutenue tout au long de cette année. Du fond du coeur, merci.

Et puis... Bonnes vacances à toutes et à tous! *sourire*


Pensées finales.
Morwenna
Eh voilà. Mon dernier exam s'est déroulé ce matin, et avec lui se termine (ou presque) mon année scolaire à Oxford.

Il ne me reste plus qu'à récupérer quelques devoirs (ceci est un euphémisme: un de nos profs de nous à rien rendu depuis décembre...!), et remettre mon port-folio à mes tuteurs - le classeur contenant tous mes exams et devoirs maisons. Le-dit classeur sera évalué et j'aurais mon diplôme cet été, normalement.

Je ne retournerai pas au College, si ce n'est un passage rapide mercredi pour cette histoire de port-folio. Mardi, une sortie est prévue avec mon groupe de Tourisme; direction Stratfort-upon-Avon. Enfin, si tout va bien. Mercredi, valises et dernière virée à Oxford. Jeudi, c'est le départ.

Impression étrange. Les jours passent comme dans un rêve, longs et paresseux. J'ai le sentiment que chaque journée comporte 48 heures, et que je les regarde s'écouler sans vraiment m'insérer dans le cours du temps. Comme si je n'étais plus qu'une spectatrice lasse, attendant avec impatience le tombé de rideau pour retourner au sein de la vie réelle. Les minutes se ressemblent toutes, chargée d'une même fatigue, d'une même envie d'y être, jeudi, ses bras, vos sourires, le retour, enfin.
(Cela dit, il n'est pas impossible que cette impression d'être dans le brouillard soit due à mon rhume des foins qui vire au rhume de cerveau, hein. C'est moins poétique, certes.)

Il est dur, aussi, de dire adieu. Car soyons réalistes, les chances de revoir les quelques personnes qui me sont devenues chères sont assez minces. J'espère, bien sûr, pouvoir revenir les voir en Angleterre. Ou qu'elles me rendent visite en France. Il y a Internet, aussi. Mais. C'est différent. De la tristesse éclot dans cette lassitude et cette impatience.

Comme ils disent ici, avec un superbe accent: "C'est la vie!"



Pensées brumeuses^^.


Morwenna

Cette année en Angleterre s'est décidément révélée, sur certains points... "magique". J'ai pu réaliser certains rêves d'enfants. Vivre des expériences qui me semblaient pourtant relever de l'ordre du fantasme.

Il y a eu Haworth, ce village du Yorkshire où j'ai pu marcher dans les pas des soeurs Brontë durant deux jours merveilleux.
Il y a eu le Bath de Jane Austen et l'adaptation théâtrale d'Orgueil et Préjugés.
Il y a eu l'Écosse, terre de rêve et d'évasion.
Il y a eu le Sherlock Holmes Museum, et l'excitation de marcher dans la célèbre "Baker Street".

Hier il a eu encore un autre événement. Qui m'a laissée les larmes aux yeux, le coeur palpitant, la tête comme grisée de champagne. Oui, je me sens d'humeur lyrique aujourd'hui. Le contre-coup, sûrement, on ne se moque pas.
Bref, tout ça pour dire que j'ai eu la chance de pouvoir assister à une représentation du musical "The Sound of Music" (La Mélodie du Bonheur en français...).




Vous avez, depuis le temps, noté mon goût pour le kitsch, le rétro, l'historique, et puis le sentimental-mais-pas-trop. The Sound of Music (que je vais abréger par TSOM) rassemble tout ça. Et. Représente mon enfance; une escapade hors de la vie de tout les jours dans cet univers optimiste aux paysages magnifiques et aux héros charismatiques.
(En parlant de héros, je me rends compte qu'entre le Capitaine Von Trapp de TSOM, Rhett Butler d'Autant en emporte le vent, Mr. Rocherster dans Jane Eyre, Heathcliff des Hauts de Hurlevent, ou encore Arsène Lupin et Sherlock Holmes, mon attraction pour les grands bruns ténébreux s'explique aisément. On ne commentera pas le fait que je sois actuellement très "en amour" avec un blondinet de taille moyenne pas vraiment ténébreux...)

Hum hum. Reprenons.
J'ai donc découvert TSOM très jeune, via le film avec Julie Andrews (oui, celle qui joue Mary Poppins) et Christopher Plummer. Je ne sais d'où ma mère avait découvert ce film qui date quand même de 1965... Quoi qu'il en soit, il était enregistré sur VHS, et je peux vous assurer que le magnétoscope et la-dite VHS ont du finir par se connaître de façon très intime, au fil de leurs innombrables rencontres (c'est-t-y-pas-mignon). L'achat d'un DVD a ensuite suivi (avec visionnage en VO, of course), et cette passion a été transmise à ma soeurette.

J'ai bien tenter de faire découvrir ce film à mes ami(e)s (et ma soeur aussi je crois), mais sans grand succès...
De mon côté, les années ont beau passer, j'en suis toujours aussi amoureuse. C'est mon film "remonte-moral" par excellence. Je le connais par coeur, mais bizarrement je ne m'en lasse jamais. Comme avec Jane Eyre, il me faut ma dose annuelle, si ce n'est plus. Ce sont deux monuments pour moi, avec lesquels j'ai grandi, évolué, et qui représentent une part de moi.

J'ai appris que la comédie musicale se jouait au Châtelet à Paris, mais c'était début Janvier et je n'ai pu m'y rendre, retour en Angleterre oblige. Cependant, après quelques recherches sur internet, j'ai vu que la tournée anglaise ('The Sound Of Music Musical Tour') passait en Juin à Woking, une petite ville pas très loin de Londres ('fin ça m'a tout de même pris plus de 2h30 de train avec 2 changements, mais passons - ça valait amplement le déplacement!). Après une petite hésitation, j'ai réservé ma place pour le 23 Juin.

Et ce jour est enfin arrivé.
Que dire si ce n'est: wahou (ou "wow" si on veut rester en anglais). C'était formidable.

Le théâtre étant intégré à un centre commercial, j'imaginais quelque chose d'assez petit. Il n'en était rien; la salle était grande, le son très bon, et j'avais une bonne vue.
Quant au spectacle en lui-même... Fantastique. J'ai été totalement transportée pendant 3h. Les chanteurs/acteurs incarnaient leurs rôles à la perfections, les costumes & décors se sont révélés sublimes. Kirsty Malpass nous présente une magnifique Maria, pleine de vivacité, d'optimisme et dotée d'un caractère bien trempée. J'ai été charmée par son interprétation et par l'alchimie entre elle et les enfants ou le capitaine.

Le producteur, Andrew Lloyd Webber, ne voulait pas mettre en scène le film, mais faire revivre le spectacle original, comédie musicale de Broadway de 1961. C'est donc le scénario d'origine que j'ai pu voir, avec quelques libertés (Webber a ajouté des chansons composées plus tard pour le film). Ce fut un peu déconcertant par moment; certaines chansons n'apparaissent pas dans le film, d'autres se déroulent à différents moments; enfin, les personnages connaissent de légers changements (le Capitaine est plus expressif et la Baronne moins machiavélique).
Bien que perturbants au début, ces changements ne changent en rien la qualité du spectacle, et apporte au contraire un peu de fraîcheur et de nouveauté.


Ce fut donc une merveilleuse après-midi. Je suis ressortie de la salle en fredonnant, le sourire au lèvres et les larmes aux yeux.

Inoubliable.



Morwenna


Quand on commence à penser en termes de "dernières fois", c'est que la fin se profile, inéluctable. Attendue, aussi.

Le dernier essay laborieusement écrit, puis imprimé et rendu.
Le dernier exposé oral.
Les derniers moments passés à Oxfam Broad Street et Oxfam Books, les "au revoir", "bonne continuation" et les échanges d'adresses.
Le dernier rendez-vous avec mon counselor, très émouvant.
La dernière fois que l'on retire l'argent pour le loyer.
La dernière virée à Londres.

Et, bientôt. Les derniers cours. Le dernier examen. Les dernières fois que l'on voit professeurs, camarades, certains chauffeurs de bus au sourire amical. Le dernier "Chaï Latte" à emporter de AMT Coffee. Les derniers scones. La dernière promenade dans les rues pittoresque d'Oxford.

La dernière expédition Oxford-Londres-Lille-Lyon.

Étrange sentiment. Mélange de joie à l'idée de rentrer, de retrouver ses proches, ses repères, de commencer une nouvelle aventure; et de tristesse, aussi. Il faut quitter des personnes à qui l'on s'est attaché, un pays fascinant, une chambre où l'on a sourit, travaillé, lu, pleuré.

J'ai terriblement hâte de rentrer, mais. Il y a déjà comme une certaine impression de nostalgie. Ça sent l'heure du bilan et des adieux.

Un bilan, oui... J'ai énormément appris cette année. Sur moi, notamment. Mes limites et mes forces; mes désirs, mes buts; ces ressources intérieures que j'avais sous-estimées.
Sur ce pays, aussi; même si l'Angleterre, comme ses habitants, reste pudique.
J'ai absorbé le plus de culture possible, au gré des lectures, des discussions et des musées.

Morwenna se sent plus forte, plus indépendante, plus ouverte.
Oui, ce fut difficile. Oui, la distance est douloureuse. Mais. Quelle expérience! Quel enrichissement!


La page Oxford se termine, et je commence déjà à inscrire au brouillon des mots sur celle d'Aix-en-Provence. Avancer, toujours, la tête plein de rêves, le coeur plein d'amour, en essayant d'apercevoir les reflets du soleil à chaque détour...



Pensées en déménagement.
Morwenna
Quelques nouvelles d'Oxford en vrac...

Les maisons se couvrent de drapeaux (les murs, les toits, les fenêtres...), les magasins s'emplissent de produits dérivés aux couleurs de l'Angleterre, les pubs deviennent des temples consacrés aux fans de foot, les journaux ne parlent plus que de ça... En bref, la coupe du monde envahit la ville. Saturation.

L'anglais se trouve réduit à l'état de murmure, rendu insignifiant par une cacophonie de voix françaises, allemandes, japonaises, et j'en passe. En couple ou par paquet de 30, les touristes viennent affronter la pluie.

Oui, car pluie il y a. Le mois de juin anglais présente une ressemblance frappante avec notre mois d'octobre. Je ne risque pas d'attraper une insolation, hein.

Le temps passe lentement. TRÈS lentement. Hâte de rentrer. Heureusement que mon bénévolat à Oxfam vient pimenter un peu le quotidien.

Je commence à me renseigner pour un logement pour l'an prochain. Ça s'annonce ardu, mais je vaincrai!

Allez, plus que deux semanes et 2 jours! =)



Morwenna
Morwenna est on ne peut plus soulagée.

J'ai enfin eu mes résultats. Oui, vous savez, ces fameuses réponses des IUT pour l'an prochain. L'attente m'a semblée infinie... mais le sourire m'attendait au bout. C'est sûr, c'est officiel: Morwenna va migrer à Aix-en-Provence l'an prochain!

Si vous saviez comme je suis heureuse d'avoir été acceptée dans cet IUT; le programme est alléchant, l'ambiance paraît chaleureuse... et, surtout. La distance est vite franchie entre my home sweet home et Aix.

En plus, il fera beau - du moins, plus qu'à Oxford, ce qui n'est pas difficile me direz-vous, mais, tout de même, ce n'est point négligeable.

Diantre, quel soulagement!
Pour fêter ça, je m'octroie une journée de détente à Londres demain, musée et shopping, que demande le peuple? Z'annoncent même du soleil sur la capitale demain, oui oui.

Bref, une bonne nouvelle qui me permettra de tenir les semaines restantes avec un sourire plus serein, je l'espère! Je commence à me languir sérieusement de vous. M'enfin entre Oxfam, les cours, les assignments donnés à la dernière minutes par des profs qui réalisent que les vacances approchent, les exams, les valises (j'insiste lourdement sur le LES valiseS!) à faire... Il va y avoir de quoi être bien occupée.

Ah, et puis, les recherches d'appart', aussi. La jungle de l'immobilier et ses féroces prix rugissants, le retour.
Mais, ça, c'est déjà une autre histoire... :-)


Pensées mi-fatiguées mi-euphoriques
Morwenna
Je vous retrouve aujourd'hui pour vous conter la suite de ce petit périple. Hier, je vous ai parlé d'Haworth; cette après-midi, place à Glasgow et aux Highlands!

En bref, j'ai beaucoup aimé cette deuxième partie de notre voyage. L'Écosse ne m'a pas autant touchée que le Yorkshire; je me sentais moins impliquée, moins émue, mais cela ne m'a pas empêchée d'être émerveillée par les paysages alentours. Disons que cette partie possédait une plus discrète charge émotionnelle ;-)

La ville de Glasgow m'a quelque peu déçue; comme je l'ai fait remarquer à ma coloc', nous somme peut-être devenue trop habituées aux beautés d'Oxford. Il manque quelque chose à cette ville, un je-ne-sais-quoi qui lui conférerait plus de charme. Cela dit, j'ai quand même noté quelques très beaux bâtiments, surtout quand ils se sont révélés magnifiés par le soleil couchant. Les deux musées que nous avons visités étaient qui plus est fort intéressant - surtout le "Kelvingrove Art Gallery and Museum", à l'architecture somptueuse et aux riches collections de peintures.

La partie la plus mémorable de ce séjour écossais, vous l'aurez compris, n'est donc pas Glasgow. C'est plutôt le tour des Highlands que j'ai réservé pour le jeudi qui m'a conquise. Comment ne pas l'être, d'ailleurs, quand se déroulent devant ses yeux de si époustouflants paysages? Ce tour consistait en une journée entière de voyage à travers les Highlands, à la découvertes des castles, lochs, collines et montagnes qui jalonnent ce parcours, dans un mini-bus tous conforts Mercedes.



Le tour: "Loch Ness, Haunting Glencoe and the Highlands"

Crianlarich: pause café au bord du Loch Lomond - just charming!
Fort William: pause lunch près du plus haut sommet du Royaume-Uni, Ben Nevis
Pitlochry: petit village paumé où nous avons dîné... à 17h30!
Les Ecossais dînent donc bien avec les poules...
Pour les autres sites, voyez plus bas avec les photos ;-)

Notre guide, Charlie, chaleureux et passionné, nous a narré de son plus bel accent écossais de multiples anecdotes tout au long du voyage. Au son d'un CD (rayé) de musique folklorique écossaise, j'ai pu ainsi découvrir la nature sauvage et romantique de l'Écosse; un voyage inoubliable, chers lecteurs!



Après le blabla, voici une petite sélection de photos. Régalez-vous!


Glasgow




Le pub traditionnel où nous avons déjeuné - bière écossaire, folk music et serveur m'appelant "lass" (un terme affectif pour "fille/jeune femme" je crois), de quoi se mettre dans l'ambiance...


Kelvingrove museum vu de l'extérieur...

...puis Kelvingrove vu de l'intérieur.



Le tour

Notre mini-bus

Panneaux écossais:
en blanc, les dénominations anglaises et en jaune, la version en gaélique d'Ecosse.


Le Loch Lomond: le plus grand loch d'Ecosse en terme de superficie




Quelques images des Highlands...








Glencoe, où l'impressionnante atmosphère d'un lieu hanté par son histoire...





A la recherche de Nessie!

Le Loch Ness: le loch écossais à la plus importante quantité d'eau. On pourrait y immerger la Tour Eiffel toute entière à certains endroits, dixit Charlie.

A part cette maquette, je n'ai pu apercevoir Nessie; navrée de vous décevoir!

Le Loch Ness vu d'un bateau de croisière 5 étoiles: une heure à voguer sur les eaux sombres de ce lac mythique, un pur bonheur!

idem. Notez le reflet argenté de l'eau; magnifique!


Urquhart Castle:
sur un promontoire rocheux s'élancent les ruines d'un des plus grands châteaux d'Ecosse, spectaculairement situé sur les rives du Loch Ness.



Inverness, "la capitale des Highlands"




Pour finir, je partagerai simplement une petite remarque. Il apparaît que les Écossais prisent beaucoup les décapotables. Qu'ils ne puissent les "décapoter" que 30 jours par an ne semble pas les effrayer, si j'en crois le nombre de voitures de ce type que j'ai vu là-bas! Comme dirait notre compatriote Obélix, "sont fous ces Écossais!".

Voilà donc pour ce petit aperçu de mes vacances. C'était tout simplement inoubliable! Maintenant, plus qu'à attaquer la dernière ligne droite; trois semaine de cours, quelques jours d'examens, et ce sera le retour en France. Et surtout, surtout. Jeudi 10, le résultats de mes entretiens pour l'an prochain... (moi, anxieuse...?)



Pensées sur un air de cornemuse.



















Morwenna
NB: Cliquez sur les images suivantes pour les agrandir!


Bien le bonsoir chers lecteurs!

Ça y est, me voilà revenue de mon expédition de 5 jours. Le moins que je puisse dire c'est que cette expérience s'est avérée fort dépaysante et riche en émotions.

Pour vous rendre compte du trajet parcouru, voici une carte retraçant notre itinéraire à l'aller (le retour nous a pris plus de 9h de bus, bien qu'étant plus direct). Le point A correspond à Oxford, le B à Haworth (Yorkshire, Angleterre) et le C à Glasgow (Ecosse).




Aujourd'hui, je vais vous parler de la première étape de notre voyage: Haworth. Même maintenant, je ne peux y repenser sans une vague d'émotion. Marcher sur les pas des soeurs Brontë, et avec elles, sur les traces de leurs personnages... Un rêve que je croyais impossible à réaliser; et pourta nt! J'ai pu découvrir leur demeure, les terres de leurs promenades, sentir le vent dans mes cheveux en parcourant la lande. J'étais au coeur de mes oeuvres préférées. Un miracle.

Mes réactions m'ont étonnée par leur vivacité.
La visite du presbytère où elles ont grandi et écrit m'a profondément émue; j'avais presque la boule au ventre, le souffle court.
Les marches dans les moors m'ont comblée et bouleversée. Je me suis complètement immergée dans cette atmosphère si sauvage et en même temps, si apaisante.

Ce fut un voyage dans un autre monde. Dont l'atmosphère me poursuit encore...


Allez, laissons place aux photos!


Notre Bed & Breakfast: The Old Silent Inn


L'entrée

La salle à manger

L'escalier conduisant aux chambres


The Brontë Parsonage Museum (musée des soeurs Brontë)

L'enseigne devant le musée

Le presbytère (photos interdites à l'intérieur, malheureusement...)

L'église où officiait Patrick Brontë, le père de Charlotte, Emily et Anne. Toute la famille est enterrée dans cette église, exceptée Anne.


Marche dans la lande (the moors) le lundi soir.




Un arbre tout droit sorti des Hauts de Hurlevent!



"The Brontë Waterfalls" (la cascade des Brontë)

"Brontë Bridge" (le pont des Brontë)


Marche dans la lande, le mardi matin... sous la pluie et la brume!



Se balader dans la lande, c'est rencontrer des moutons tous les 100 mètres ou presque...



"Top Withens", possible inspiration pour Les Hauts de Hurlevent - bien que la bâtisse (une ancienne ferme) ne ressemble en aucun cas à la maison décrite dans le livre d'Emily Brontë, il est probable qu'elle se soit inspirée de sa location.

Vue depuis Top Withens - peut-être la vue qu'auraient eu Catherine et Heathcliff!

Idem.
Idem.




Petit détail humoristique... "Sun lane", alias Chemin (ou ruelle) du soleil, ahem; cette appellation se voulait-elle ironique?



J'espère que ces quelques photos vous auront fait voyager et rêver un peu! Le Yorkshire, quel enchantement...


A très bientôt pour la suite de nos aventures, en Ecosse cette fois!

Pensées nostalgiques.