La vie semble tourner autour de moi, et je ne suis qu'une observatrice. Dans ma petite chambre bien chauffée, je ne fais que regarder autour de moi...
Je devais ressembler à un bou'd'chou devant le sapin de Noël (et les cadeaux qui sont en dessous). Paraît que j'avais le sourire jusqu'aux oreille, type "smiley content".
(Reverie - Dante Rossetti - Ashmolean Museum)
C'est ça d'être malade.
Alors, forcément, pas grand chose de nouveau à raconter. Je lis (beaucoup), écris des lettres (nombreuses), regarde des DVD (aaaah Audrey Hepburn!!), travaille (un peu...), parle sur msn (vive la technologie!), cherche un appart' (sans succès...). Voilà un parfait résumé de ces quelques jours, auquel on peut ajouter une pincée de larmes, quelques gouttes d'insomnie, et des louches de mails/appels/sms réconfortants de la part de mes chers & tendres.
Je vais donc vous parler plutôt de Samedi dernier. Si vous vous souvenez bien, je suis allée au cinéma voir le magnifique "Bright Star". Mais. Ce n'était pas tout. Avant, nous nous sommes rendues à la ré-ouverture de l'Ashmolean Museum.
Ce musée est le premier musée d'Angleterre, et si l'on en croit Wikipédia, le premier musée universitaire au monde. Il a officiellement ouvert ses portes en 1863, mais depuis 5 ans, il était fermé pour cause d'agrandissement. Un petit relooking qui a quasiment triplé sa surface d'origine. Le 7 Novembre, ce superbe musée était ré-ouvert, pour mon plus grand bonheur.
Ayant deux heures à tuer avant le début du film, j'ai traîné Maïlys à l'Ashmolean. Elle ne l'a pas regretté - et moi non plus.
Ce musée est immense et riche en collections moultement intéressantes. Au fil des salles, j'ai eu l'impression d'effectuer un voyage de siècle en siècle, de pays en pays. 5 étages de salles spacieuses et lumineuses, où l'imagination vagabonde avec délice en observant les pièces rassemblées.
(Hamlet & Ophelia - Dante Gabriel Rossetti)
Une salle en particulier m'a ravie: celle consacrée aux peintres pré-raphaélites. Les pré-raphaélites - comme leur nom ne l'indique pas - sont des peintres anglais du XIXème dont je suis fort friande. Peu connus en France, je n'avais pas eu l'occasion d'admirer leurs tableaux "en vrai". Et ici. A l'Asmolean Musem. O joie, ô joie, ô pleurs de joie: une salle entière, rien que pour eux.Malheureusement mon très cher Waterhouse n'était pas présent sur les murs. Cependant j'ai pu me consoler avec de magnifiques Rossetti et plusieurs Burne-Jones et Millais.
(Proserpina - Dante Gabriel Rossetti)
(John Everett Millais)
(Sir Edward Burne-Jones)
Je devais ressembler à un bou'd'chou devant le sapin de Noël (et les cadeaux qui sont en dessous). Paraît que j'avais le sourire jusqu'aux oreille, type "smiley content".
Tout cela me donne envie d'aller à Londres, pour prolonger ces délices culturelles (oui, z'avez bien lu, "délice" est féminin au pluriel; aaaah, la langue française...!).
Pensées rêveuses.