Eh voilà. Mon dernier exam s'est déroulé ce matin, et avec lui se termine (ou presque) mon année scolaire à Oxford.
Il ne me reste plus qu'à récupérer quelques devoirs (ceci est un euphémisme: un de nos profs de nous à rien rendu depuis décembre...!), et remettre mon port-folio à mes tuteurs - le classeur contenant tous mes exams et devoirs maisons. Le-dit classeur sera évalué et j'aurais mon diplôme cet été, normalement.
Je ne retournerai pas au College, si ce n'est un passage rapide mercredi pour cette histoire de port-folio. Mardi, une sortie est prévue avec mon groupe de Tourisme; direction Stratfort-upon-Avon. Enfin, si tout va bien. Mercredi, valises et dernière virée à Oxford. Jeudi, c'est le départ.
Impression étrange. Les jours passent comme dans un rêve, longs et paresseux. J'ai le sentiment que chaque journée comporte 48 heures, et que je les regarde s'écouler sans vraiment m'insérer dans le cours du temps. Comme si je n'étais plus qu'une spectatrice lasse, attendant avec impatience le tombé de rideau pour retourner au sein de la vie réelle. Les minutes se ressemblent toutes, chargée d'une même fatigue, d'une même envie d'y être, jeudi, ses bras, vos sourires, le retour, enfin.
(Cela dit, il n'est pas impossible que cette impression d'être dans le brouillard soit due à mon rhume des foins qui vire au rhume de cerveau, hein. C'est moins poétique, certes.)
Il est dur, aussi, de dire adieu. Car soyons réalistes, les chances de revoir les quelques personnes qui me sont devenues chères sont assez minces. J'espère, bien sûr, pouvoir revenir les voir en Angleterre. Ou qu'elles me rendent visite en France. Il y a Internet, aussi. Mais. C'est différent. De la tristesse éclot dans cette lassitude et cette impatience.
Comme ils disent ici, avec un superbe accent: "C'est la vie!"
Pensées brumeuses^^.