Morwenna

Petite pause dans mes révisions afin de mettre quelques mots ici. Quelques mots d'impatience.
Je VEUX être en vacances, piaille la petite voix enfantine dans ma tête.

Envie de changement, envie de repos, de tendresse. Que mes exams soient finis, et qu'enfin je m'embarque pour trois semaines loin de la pluie d'Oxford (comment ça, les "giboulées de Mars"? Je ne veux pas en entendre parler. Laissez-moi mes rêves d'une France nimbée d'un léger soleil!).
Besoin de faire un break dans ma routine. De me ressourcer auprès de vous, de me retrouver aux détours des rues londoniennes, parisiennes, lyonnaises.

Oh, je ne veux pas dire que je ne suis pas bien ici. L'ambiance au college est sympathique, j'aime m'enrichir au contact de professeurs passionnés, passer des heures à la bibliothèque pour approfondir mes cours, me promener dans Oxford, faire de belles rencontres humaines au college ou à Oxfam. J'aime cette émulation culturelle, ma relative indépendance. Sentir mon anglais progresser.

Mais. Il y a le manque, toujours. L'envie d'être ailleurs. Un ailleurs peuplé de visages aimés, d'appels illimités, de nuits sans cauchemars.

Un ailleurs qui se rapproche. Un dernier examen demain, une après-midi au milieu des livres d'Oxfam, puis... Vous.
(Et le coiffeur, aussi. Je n'ose confier ma tête aux ciseaux anglais; une bonne coupe ne sera pas du luxe, ma tignasse vous l'assure!)

Hâte!

Pensées studieuses (enfin, presque.)
Morwenna
C'est par un temps typiquement anglais que ma coloc' et moi-même nous somme rendues à Winchester hier. L'escapade commençait sous de mauvaises auspices: un temps à ne pas mettre un chien dehors (donc deux Françaises encore moins) et un train en retard de 3/4 d'heure. Le bonheur. Heureusement, la petite étincelle de la découverte a repris le dessus, et cette journée s'est révélée bien agréable... quoique fatigante et humide (notez l'euphémisme).

Tandis que ma coloc' se rendait aux journée portes ouvertes de sa potentielle future université, j'ai découvert les charmes de la belle Winchester. J'ai été conquise par cette jolie cité médiévale, où chaque ruelle semble chuchoter des bribes d'histoire aux oreilles des visiteurs. Un peu de soleil n'aurait pas été de refus, mais mon parcours fut quand même sympathique.


J'ai d'abord visité the Great Hall, dernier vestige du château de Winchester. Elle abrite ce qui passe pour être la célèbre Table Ronde du Roi Arthur... Bien qu'elle n'en soit qu'une 'reproduction' (si tant qu'il en existe une originale) datée du XIVème siècle, je n'ai pu me départir d'un certain sentiment de magie et de nostalgique, en contemplant cette table peinte, suspendue au mur de pierre...




Je me suis ensuite dirigée vers la cathédrale de Winchester. Le monument est splendide, il y a une magnifique bibliothèque à l'étage, et surtout, cette cathédrale accueille la dalle sous laquelle repose Jane Austen. Il n'y avait pas foule de touristes (vu le temps, je les comprends...), le calme propre à une bâtiment religieux était donc de mise - ouf! Derrière la cathédrale, j'ai pu flâner dans un petit jardin romantique, où il doit faire bon lire au soleil (raté pour cette fois!).








Mes déambulations m'ont ensuite menées au musée de la ville de Winchester. C'est tout petit mais plein de charme. J'ai même pu essayer des chapeaux de style victorien... J'aime!



Enfin, après avoir arpenté les petites rues toutes mignonnes du centre-ville et avoir déjeuné dans un salon de thé-restaurant, j'ai retrouvé ma coloc' à la station de bus: direction Chawton, un petit village pittoresque à une demi heure de Winchester.




Pourquoi se rendre là-bas? Eh bien car c'est dans ce village pastoral que Jane Austen a séjourné à la fin de sa vie, qu'elle a révisé ses premiers manuscrits, écrit ses autres romans, et connu ses premiers succès littéraires . Sa résidence est désormais un musée fascinant. On peut y découvrir un intérieur du début du XIXème, imaginer Jane Austen écrivant sur sa petite table de bois (voir la seconde photo ci-dessous), jouant du piano, papotant dans sa chambre avec sa soeur bien-aimée... Un beau voyage dans le temps et l'univers de l'auteur d'Orgueil et Préjugés!






Voilà donc ma petite excursion dans le Hampshire! Je m'excuse par avance si ce billet n'est pas suivi par un autre avant un petit moment; la semaine prochaine s'annonce très chargée - trois jours d'examens, puis Londres & Paris.
J'essayerai de laisser un petit mot ici dès que possible!


Pensées impatientes.
Morwenna
Il y a quelques jours déjà que je n'ai posté d'article ici, comme on me l'a signalé tout à l'heure. Mea culpa. Je vais donc m'exécuter de suite, les désirs de mes lecteurs sont des ordres ;-)

Le fait est que je n'ai pas grand chose à vous relater. Les jours passent tranquillement, et se remplissent grâce aux devoirs à rendre, aux cours, aux après-midi de bénévolat, aux recherches diverses et variées, sans oublier les examens de la semaine prochaine à préparer... ainsi que de bonnes heures de lecture et le visionnage assidu de la série "Catherine" [Série terminée avant-hier, d'ailleurs. O rage, ô désespoir, ô épisodes trop tôt finis!].

Donc, vous comprendrez mes chers, que d'une part le temps me manque un peu, et que d'autre part, il n'y a rien qui mérite vraiment d'être raconté.
Bon, puisqu'il faut bien être honnête, je dois vous confesser que. Je n'étais pas au mieux de mon moral, la fatigue et la distance me tenaillent de plus en plus. Surtout que messire Morphée ne semble pas décidé à me rendre visite ces derniers temps, ce qui n'arrange rien.

Cependant, un bon petit programme m'attend bientôt. Morwenna va pouvoir recharger les batteries, sacrebleu!
Avant tout, retrouvailles avec mes chers et tendres le 28 Mars. Dix jours à tenir, donc, et ensuite ils auront à me supporter pendant trois semaines. Niark niark niark.
Et puis. Comme mise en bouche, une visite de Winchester Samedi. A la base, l'excursion est studieuse: j'accompagne ma coloc' aux journées portes ouvertes de l'université. M'enfin, vu que Winchester est la copine de Bath en ce qui concerne Jane Austen... Je vais bien y trouver mon compte aussi, n'est-ce-pas?
Les autres mises en bouche seront après mes exams. Jeudi, direction Londres - musées et shopping seront au programme. Vendredi, Samedi, Dimanche, Paris me voilà! Le Salon du Livre 2010 tombe pile pendant mes dates de retour en France, alors un petit détour par la capitale s'impose. L'occasion de m'immerger dans l'univers des livres, et d'arpenter les rues du la belle cité entre boutiques et musées.

Allez, zhou, on se remotive (dit Morwenna en essayant d'appliquer la méthode Couet).


Pensées un peu tristounettes, mais on se soigne.
Morwenna
Rien de bien nouveau sous les nuages d'Oxford, d'où l'absence de long billet. Rien de bien palpitant du moins, mais bon, on trouve toujours de quoi raconter, hein.

Alors, en vrac...

- Mardi soir, j'ai eu la chance d'assister à un "author event" à la bibliothèque d'Oxford. Katie Fforde (un auteur de bonne chick-litt qui sort de l'ordinaire) présentait son dernier ouvrage, une anthologie de nouvelle romantique qu'elle a co-éditée. L'événement m'a semblé bien trop court, mais était tout de même fort intéressant... et je suis repartie avec la-dite anthologie sous le bras, dédicacée d'un "For Marine with love" et le sourire aux lèvres. Une charmante soirée en compagnie d'un non-moins charmant écrivain!

- Le temps est un peu marteau ici. Bon, j'avoue, le soleil est étonnament p résent ces derniers temps, mais nous avons eu un Jeudi bien agité: brouillard, pluie, soleil, nuages et grêle, le tout dans la même journée. Ah, l'Angleterre...

- le printemps naissant semble faire éclore les joli-coeurs. Morwenna a eu la surprise de se voir "offrir" un numéro de téléphone, avec la suggestion d'un café ou thé chez le possesseur du numéro. Hum. Il va s'en dire que je n'appellerai pas ce jeune homme, mais... C'est toujours flatteur, isn't it?

- J'ai enfin eu le résultat de mon exam d'anglais de Décembre! Allélujah! Que j'ai réussi. Ouf. J'ai même eu droit à un p'tit diplôme.

- Je relis avec affection "Little Women". Ce roman de mon enfance m'enchante toujours autant... et Jo reste ma favorite (étonnant...!).

... et pour finir, je succombe au charme kitschissime de la série télévisée "Catherine". Réalisée par Antenne 2 dans les années 80, c'est adaptation de la série éponyme de Juliette Benzoni que j'avais dévorée adolescente. Des péripéties, des grands méchants, de valeureux chevaliers, des amitiés improbables, des complots, de l'humour et surtout, surtout de la passion. Mon petit coeur sensible palpite au gré des aventures hautes en couleur de l'héroïne. Même pas honte.


Pensées romantiques.
Morwenna

Morwenna rentre tout juste d'une après-midi de bénévolat. C'est l'esprit plus clair que je me suis rendue à Oxfam Bookshop aujourd'hui. Et. C'est l'esprit apaisé que j'en suis ressortie. Une après-midi au milieu des livres, et voilà Morwenna plus enjouée.
Cela peut pourtant sembler rébarbatif comme occupation. Passer une partie de la journée au comptoir, à encaisser des achats, ou à ranger des livres sur des étagères, il y a plus palpitant. Mais pourtant...
C'est si euphorisant de voir. Entrer un client et me demander s'il va trouver son bonheur. Un enfant supplier sa maman de lui prendre ce livre, oui, celui-là, bien coloré. Les yeux d'une personne pétiller quand elle me tend THE book, the one, l'objet tant cherché ou simplement découvert ici par chance. Tous ses ouvrages bien rangés, mélant livres anciens et contemporains, qui représentent un havre de culture et d'évasion.
J'aime être ici, dans cette boutique calme mais non austère, où l'ambiance chaleureuse est embellie d'un doux fond de musique classique.
[Le problème est d'en repartir les mains vides... Echec pour cette fois-ci: j'ai succombé à la nostalgie, en m'offrant Little Women (Les Quatres Filles du Dr March) de Louisa Alcott. Au diable l'avarice!]
Pensées littéraires.
Morwenna

Je furetais dans les archives de mon ancien blog, quand je suis tombée sur un article publié en Novembre 2007. J'y exposais la liste des 100 livres les plus appréciés par les Anglais - liste qui circulait à l'époque sur la blogosphère littéraire.

A l'époque, j'en avais lu 32. Qu'en est-il maintenant?


# Les livres déjà lus
En violet, ceux lus depuis 2007.

1. Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien
2. Orgueil et préjugés de Jane Austen
3. A la croisée des mondes de Philip Pullman
10. Jane Eyre de Charlotte Brontë
5. Harry Potter et la coupe de feu de J.K. Rowling
8. 1984 de George Orwell

12. Les Hauts-de-Hurlevent d'Emily Brontë
14. Rebecca de Daphné du Maurier
18. Les quatre filles du docteur March de Louisa May Alcott
20. Guerre et paix de Leon Tolstoï
21. Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
22. Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. Rowling
23. Harry Potter et la chambre des secrets de J.K. Rowling
24. Harry Potter et le prisonnier d'Askaban de J.K. Rowling
25. Bilbo le Hobbit de J.R.R. Tolkien
26. Tess d'Uberville de Thomas Hardy
33. Les piliers de la Terrede Ken Follett
34. David Copperfield de Charles Dickens
35. Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl (lu en CE1 je crois ^^)
36. L'île au trésor de Robert Louis Stevenson
38. Persuasion de Jane Austen
40. Emma de Jane Austen
43. Gatsby le Magnifique de F. Scott Fitzgerald
44. Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas
51. Le jardin secret de Frances Hodgson Burnett
52. Des souris et des hommes de John Steinbeck
54. Anna Karénine de Léon Tolstoï
56. Le bon gros géant de Roald Dahl
58. Les aventures du prince noir de Anna Sewell
62. Geisha d'Arthur Golden
64. Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCollough
68. De bons présages de Terry Pratchett
74. Matilda de Roald Dahl
71. Le parfum de Patrick Süskind
75. Le journal de Bridget Jones de Helen Fielding
77. La Dame en Blanc de Wilkie Collins
86. Mon amie pour la vie de Jacqueline Wilson
92. Les enfants de la Terrede Jean M. Auel
93. La huitième couleur de Terry Pratchett


# Les livres que j'ai l'intention de lire

6. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee
17. Les Grandes Espérances de Charles Dickens
27. Middlemarch de George Eliot
29. Les raisins de la colère de John Steinbeck
30. Les aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll
32. Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
39. Dune de Frank Herbert
46. La ferme des animaux de George Orwell
47. Un chant de Noël de Charles Dickens
60. Crime et châtiment de Fiodor Dostoïevski
65. Mortimer de Terry Pratchett
69. Au guêt de Terry Pratchett
70. Sa Majesté des Mouches de William Golding
73. Ronde de nuit de Terry Pratchett
78. Ulysse de James Joyce
79. Bleak House de Charles Dickens
87. Le meilleur des mondes d'Adous Huxley
89. Magicien de Raymond E. Feist
90. Sur la route de Jack Kerouac
97. L'amour au temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez
100. Les enfants de minuit de Salman Rushdie


# Les livres "je connais mais je n'y pense même pas"

4. Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams
7. Winnie l'Ourson de A.A. Milne
9. Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique (Les Chroniques de Narnia) de C.S. Lewis
15. L'Attrape-Coeurs de J.D. Salinger
16. Le vent dans les saules de Kenneth Grahame
41. La maison aux pignons verts (la saga d'Anne) de Lucy Maud Montgomery
48. Loin de la foule déchaînée de Thomas Hardy
50. Les pêcheurs de coquillages de Rosamunde Pilcher 53. Le fléau de Stephen King 59. Artemis Fowl d'Eoin Colfer
63. Le conte des deux villes de Charles Dickens
76. Le maître des illusions de Donna Tartt
94. L'Alchimiste de Paulo Coelho
99. Journal d'une princesse de Meg Cabot


# Les livres dont je n'ai jamais entendu parler

11. Catch-22 de Joseph Heller
13. Les chemins de feu de Sebastian Faulks
19. La Mandoline du Capitaine Corelli de Louis de Bernières
28. Une prière pour Owen de John Irving
31. La fabuleuse histoire de Tracy Beaker de Jacqueline Wilson
37. Le testament de Nevil Shute
42. Les garennes de Watership Down de Richard Adams
45. Retour à Brideshead d'Evelyn Waugh
49. Bonne nuit, Monsieur Tom de Michelle Magorian
55. Un garçon convenable de Vikram Seth
57. Swallows and Amazons d'Arthur Ransome
61. Entre chiens et loups de Malorie Blackman
66. L'arbre qui batifole d'Enid Blyton
67. Le Mage de John Fowles
72. The ragged trousered Philanthropists de Robert Tressell
80. A nous deux de Jacqueline Wilson
81. The Twits de Roald Dahl
82. Le Château de Cassandra de Dodie Smith
83. Le passage de Louis Sachar
84. Gormenghast de Mervyn Peake
85. Le dieu des petits riens de Arundhati Roy
88. La ferme de froid accueil de Stella Gibbons
91. Le parrain de Mario Puzo
95. Katherine d'Anya Seton
96. Kane et Abel de Jeffrey Arche
98. 3 filles et 9 bonnes résolutions de Jacqueline Wilson


Alors, verdict?

Au final, je n'en ai lu que 7 de plus, ce qui donne 39.
En fait, le changement n'est pas là où je l'attendais. Il y a beaucoup de livres que j'avais classé dans "jamais entendu parlé", qui ont désormais attéris dans "bientôt votre tour de passer à la casserole" . C'est la catégorie "Ceux que j'ai l'intention de lire" qui a finalement le plus augmentée.
Hum. Pas sûre que ce soit bon pour mon porte-feuille tout ça!



Pensées spleeneuses
(a little)


Morwenna

Morwenna ferme les yeux, et apprécie. Douceur d'une écharpe en cachemire autour du cou. Caresse du soleil sur mes joues.

Il fait bon lire dehors, allumer une cigarette et regarder la fumée rejoindre le ciel bleu, sentir un peu de chaleur chatouiller ma peau.

Et puis. Les premières fleurs éclosent dans notre petit jardin, bourgeons de printemps parmi les vestiges de l'automne, de l'hiver.
Carpe Diem.
(ou du moins, presque)












Morwenna


Clément le no-life squatte chez moi [cf. cette vidéo si vous ne connaissez pas ce phénomène: http://www.youtube.com/watch?v=IozFB7MfktQ]. Ou plus précisement, la chambre de mon coloc'.
Mes oreilles agonisent.
Quel est le rapport? Simplement que votre Morwenna apprécie moyennement le hard-rock à 11h du soir, qui plus est quand elle est fièvreuse et essaye désespérement de dormir entre deux opérations kleenex. L'est adorable, mon coloc, hein, n'en doutez pas. Je suppose que le sosie de Clément aussi. Seulement c'est nettement moins adorable de les entendre beugler sans fin (mes oreilles néophytes en matière de hard-rock ne discernent pas de différences entre les différents ""morceaux"", navrée).
Et vous savez quoi? Ben ce midi j'ai eu une bonne surprise! Alors que je restais à la maison pour me reposer (comprendre: faire le ménage, réviser un peu, le tout entrecoupé de pauses lectures), j'ai découvert que Clément était toujours là, grâce aux beuglements mélodieux s'échappant de l'étage. Youpi. Je vais pouvoir me demander si "Les élites sont nécessaires" en musique!
Vous sentez ma joie, n'est-ce-pas?



Pensées enrhubées.
Morwenna
Cambridge, c'est le mal. En plus d'être la rivale de notre chère (dans tous les sens du terme, d'ailleurs...) Oxford, elle porte la poisse. Après ma coloc', me voilà malade à mon tour. Rien de bien méchant, juste le nez bouché, la tête dans le fromage blanc, un mal de crâne tsunamiesque et une jolie fatigue. Un bon rhume, quoi. C'est donc en évoluant avec l'impression d'avoir des poids en plomb autour des chevilles que j'ai effectué ma première journée de bénévolat à Oxfam Books - l'équivalent d'une bouquinerie mais faisant partie du réseau Oxfam. Collégues chaleureux, après-midi au coeur des livres... Ca promet d'être fort sympathique - du moins, quand je serais plus en état d'apprécier ce job à sa juste valeur.
Allez, Morwenna s'en va avaler l'anti-rhume anglais (un machin en poudre citronné au paracétamol - voir image ci-dessous) et se mettre au lit.



Pensées kleenexées.
Morwenna
What a lovely day!
C'est sous le soleil que c'est levé ce premier jour de Mars. Un beau ciel bleu. Quelques rayons dorés sur les Colleges d'Oxford. Des petits hauts légers qui apparaissent dans les vitrines des magasins. Les Anglaises en t-shirt dans la rue.
Ce 1er Mars fleure bon le printemps, l'espoir, le sourire. Bon, ça reste l'Angleterre; ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais reléguer mon manteau d'hiver au placard - n'en déplaise aux Anglaises sus-citées. Mais. Une mélodie printanière se dégagait de cette journée. Dieu que c'est agréable.


Surtout après le temps, osons le dire, POURRI que nous avons eu hier. C'est donc sous la pluie que ma coloc' et moi-même avons découvert la vile rivale d'Oxford: Cambridge. Pluie qui n'est semble-t-il pas inhabituelle si on en croit ce magasin:


Ici, le parapluie sert de souvenir, au même titre qu'une carte postale de la Reine faisant coucou ou le caleçon imprimé avec le métro londonien. Sauf que c'est moins cher et plus utile (même si je n'en ai toujours pas.)


Bref, revenons à Cambridge. Je ne dirais pas que cette après-midi là-bas m'a transportée. Cambridge est moins fascinante que Bath, moins multi-culturelle qu'Oxford, moins époustouflante que Londres (il est dur de concurrencer Londres, soit, je vous l'accorde). Cependant, Cambridge est belle. Il faut s'y rendre pour pouvoir admirer ses magnifiques colleges, son charmant centre-ville historique. L'architecture est à voir.

En voilà quelques aperçus:

(notez le parapluie de la madame assorti à son manteau. C'est-y-pas charmant?)







Le tour de la ville étant rapidement couvert à pied, nous nous sommes également rendu au Fitzwilliam Museum, un joli petit musée. Un premier étage consacré aux peintures, un rez-de-chaussée axés sur l'archéologie. Ca ne casse pas trois pattes à un canard par rapport à l'Ashmolean d'Oxford ou aux musées londonniens, mais le Fitzwilliam n'est pas dépourvu de charme; il dispose d'une fort jolie collection de peinture et sa devanture est d'une belle beauté classique. Pour être franche, ce que je retiendrai surtout de ce musée, c'est le récital de musique classique qui s'y est joué durant notre visite. Une belle surprise en vérité, que ces deux musiciens qui faisaient virevolter les notes dans la gallerie 3. Petit instant de grâce.

Pour faire une pause entre tout ça, nous avons déjeuné dans un coquet restaurant-salon de thé, "Auntie's Tea Shop". J'ai pu y déguster un "Vegetarian English Breakfast" (même s'il était 2h de l'après-midi, ils servaient les petits déjeuners toute la journée) arrosé d'un délicieux Lapsang Souchon. Miam. Petite note d'humour: les portes des toilettes, qui indiquent normalement "Ladies" et "Gentlemen", étaient ici ornées de panneaux "Aunties" et "Uncles". J'aime ce genre de détails qui font mouche.






En résumé, une visite intéressante, mais pas non plus un coup de coeur. Il est vrai que le temps devait y être aussi pour quelque chose. Ainsi que le temps passé dans le bus - 7h de trajet en tout... pour 4h et des poussières au coeur de Cambridge. Du coup, j'ai souvent eu envie de crier "Chéri, reviens, j'ai les même à la maison": Oxford-Cambridge, même combat. Sauf que Oxford, c'est mieux.
Comment ça je deviens chauvine?
Pensées fatiguées.